Pas facile,de s'alimenter de nos jours! trop de, quoi choisir?
Sport et édulcorants : pour qui, pourquoi ?
Pour les non sportifs, les glucides doivent représenter 50 à 55 % de l'apport énergétique. Chez les athlètes de haut niveau, cela peut monter jusqu'à 70 %. Les sucres constituent ainsi le carburant indispensable du muscle. Alors dans quelles conditions un sportif a-t-il intérêt à consommer des édulcorants ?
Préparations énergétiques... à base d'édulcorants !
Sur la liste des ingrédients des gels énergétiques ou des boissons dites de l'effort, il n'est pas rare de rencontrer, en plus de certains sucres, des édulcorants intenses (aspartame, acésulfame K...). Cela peut paraître contradictoire puisque l'intérêt de ce type de préparation est par définition d'apporter du sucre aux muscles en action. En fait, ces édulcorants sont là pour justement éviter une concentration trop forte en sucres car une teneur trop élevée en ces derniers peut perturber le fonctionnement du tube digestif, provoquant diarrhées, troubles gastriques et même déshydratation, à éviter absolument lors d'un exercice physique.
De même, certaines préparations (boissons d'attente, de récupération...) veulent éviter une perturbation du métabolisme des sucres liée à un apport en glucides à index glycémique élevé (glucose, saccharose...) et privilégient ceux à index glycémique plus bas (maltodextrine...). L'inconvénient de ces derniers est cependant de présenter une saveur moins sucrée. L'ajout d'édulcorants permet donc dans ce cas de conserver un goût agréable à la préparation.
Les édulcorants dans le régime anti-fatigue !
Dans les années 1970, des chercheurs scandinaves (Astrand, Bergstrom...) ont été les premiers à dire qu'il ne suffisait pas d'assurer un apport régulier en sucre durant l'effort, mais qu'il fallait aussi chercher à constituer un stock bien avant l'exercice (le fameux glycogène ou glucose de réserve), indispensable pour retarder l'apparition de la fatigue durant effort. Ils ont alors proposé un régime nommé Régime Dissocié Scandinave (RDS) qui consiste à pratiquer sur trois jours une alimentation très pauvre en glucides et un effort quotidien d'environ 2 heures (70 % de la VO2 max.) afin de "vider" les réserves de sucre. Les trois jours suivants, l'athlète est au repos complet et le régime devient alors très riche en glucides (jusqu'à 80 % de la ration), afin d'engorger les cellules en glucose et donc d'augmenter le stockage sous forme de glycogène par phénomène appelé surcompensation. L'inconvénient de ce RDS est la première phase, quelque peu écoeurante, car sans aucune saveur sucrée (ni fruit, ni dessert...). Une solution retrouver le plaisir lors de cette "méthode" est ainsi de proposer à l'athlète durant cette première phase des édulcorants et produits édulcorés pour donner du goût à des entremets, desserts ou des laitages par exemple !
Les édulcorants pour les sports à catégorie de poids
Mais l'utilité des édulcorants pour le sportif, comme d'ailleurs pour le sédentaire, est surtout flagrant dès qu'il existe un contrôle du poids. En effet, de nombreux sports (boxe, judo, équitation, arts martiaux...) présentent des catégories de poids que le pratiquant doit respecter par des pesées avant une compétition. Il s'astreint alors bien souvent à des "régimes" amincissants très stricts, souvent complètement déséquilibrés et surtout sans saveur quelques jours avant l'épreuve, altérant bien souvent son moral ! Pour baisser l'apport en produits sucrés dont l'ingestion peut freiner la mobilisation des graisses de réserve, l'ajout d'édulcorants dans certaines préparations (laitages, compotes, thé, flans...) peut alors tout simplement permettre au sportif d'adhérer plus facilement à son plan alimentaire et atteindre son objectif pondéral, tout en conservant un peu de plaisir. Attention, il faut bien sûr s'assurer que le poids visé soit raisonnable et ne pas perdre de vue que l'emploi d'édulcorant à lui seul n'est pas pour autant miraculeux : il faut en parallèle que le sportif garantisse un équilibre satisfaisant à son alimentation (suffisamment de vitamines, de minéraux, de variété alimentaire...).
Bodybuildé aux édulcorants !
De même, les bodybuilders, s'ils veulent afficher spectaculairement leur corps musclé, ont besoin, comme ils disent, de "s'assécher". Entendons par là "sculpter" leur corps en perdant de la masse grasse tout en conservant leur masse musculaire si durement acquise. Du coup, quelques jours avant leur exhibition, ils s'adonnent à un régime dépourvu de lipides alimentaires, très pauvre en glucides et excessivement riche en protéines. Même si cette méthode est quelque peu contestable, elle n'en demeure pas moins bien ancrée dans l'esprit de l'athlète et l'emploi d'édulcorants peut alors l'aider à maîtriser l'application de ce régime. D'ailleurs, certaines préparations de protéines en poudre utilisées par ces bodybuilders en contiennent bien souvent dans leur composition afin de leur donner un peu de goût.
Dés édulcorants qui peuvent ainsi être des alliés des sportifs à des périodes clés, pour les aider à adopter le régime gagnant...
Maintenant, lisez cet article très intéressant, ça fait peur !!!!!!!!...
J'avais très souvent entendu parler des méfaits de l'aspartame, mais pas à ce point...
http://www.ladietetiquedutao.com/aspartame.html
Idées reçues
La crème fraîche est plus grasse que le beurre
FAUX : La crème fraîche apporte environ 30 g de lipides aux 100 g contre 83 g de lipides pour le beurre. Et la crème fraîche légère contient 10g de lipides aux 100 g
L'huile d'olive est la plus légère
FAUX : Toutes les huiles titrent 100% de matières grasses
La margarine est plus légère que le beurre
FAUX : Ils titrent chacun 83% de matières grasses
La cuisine au beurre est la plus digeste
FAUX : Le beurre est le plus digeste des corps gras, lorsqu'il est CRU. Quand il est cuit, il ralentit la vidange gastrique. De plus, porté au delà de 120C, il donne naissance à des produits toxiques et irritants
L'huile de colza est toxique
FAUX : L'ancienne huile de colza (dans les années 60) contenait de l'acide érucique, responsable de lésions du myocarde chez des animaux de laboratoire. L'huile de colza que l'on achète aujourd'hui ne contient plus du tout d'acide érucique et ne présente donc aucun danger particulier
Fruits et légumes : quelques rumeurs
Manger de l'ananas ou de la papaye fait maigrir
FAUX : Ces fruits contiennent une enzyme protéolytique, la bromélaine pour l'ananas, et la papane pour la papaye. Ces substances facilitent la digestion des protéines mais n'ont aucune action sur les lipides
VRAI : Les fruits secs contiennent les mêmes compléments que les mêmes fruits avant déshydratation, mais comme ils ne contiennent presque plus d'eau, les compléments sont plus concentrés. A poids égal, ils en contiennent donc beaucoup plus que les fruits non déshydratés. Ainsi par exemple, la figue fraîche contient 21 mg de magnésium aux 100g et la figue sèche 72 mg aux 100g
VRAI : Les pommes contiennent de la pectine, dont l'action hypocholestérolémiante est bien connue. Bien évidemment, cette consommation doit s'inscrire dans le cadre d'un régime équilibré et riche en fibres alimentaires végétales (l'apport souhaitable en fibres alimentaires végétales est de l'ordre de 25 g / jour chez un adulte.)
VRAI ET FAUX : Les légumes frais mixés pour bébé ont sûrement très bon goût mais contiennent aussi sûrement plus de nitrates que ceux contenus dans les petits pots, lesquels sont soumis à une règlementation et à des contrôles stricts. Compte tenu des effets nocifs des nitrates sur l'hémoglobine particulièrement chez les nourrissons, il est préférable d'avoir recours aux petits pots
FAUX : Au contraire, il est riche en calcium, présente un rapport phosphore/calcium intéressant et contient des acides qui n'insolubilisent pas le calcium
FAUX : Les fruits sont plus riches en glucides que les légumes verts. On ne peut donc pas en manger de façon incontrôlée. A titre indicatif, la banane contient 20g de glucides aux 100g
La Banane : Riche en glucides, la banane fait partie des fruits les plus énergétiques et affiche environ 90 kcal aux 100 g, dont la plupart proviennent de ses glucides
FAUX : Les épinards n'apportent que 2 à 4% de fer, contre 7% pour les lentilles par exemple. Quant au persil, il contient jusqu'à 20% de fer !
Manque de fer : La carence en fer est un risque permanent pour les sportifs. Certains aliments permettent d'éviter une carence, synonyme d'anémie et d'abandon de la pratique sportive
FAUX : En comparaison avec la viande, ils ne tiennent pas la route : les champignons apportent en moyenne 2,4% de protéines alors que la viande apporte en moyenne 20% de protéines. Il faut donc manger près d'1 kilo de champignons pour avoir l'équivalent protéique d'un beefsteak
Le café au lait est indigeste
VRAI : Les tannins du café font précipiter la caséine du lait en gros caillots qui ralentissent la digestion. L'adjonction de chicorée dans le café au lait rend cette floculation plus fine, ce qui en améliore la digestibilité
Il faut limiter sa consommation de café et de thé quand on allaite
VRAI : La caféine passe dans le lait maternel. Si la maman en consomme beaucoup, son bébé sera énervé et aura du mal à dormir
Pour se rafraîchir, il faut boire chaud
VRAI : Quand il fait chaud, prendre une boisson chaude permet d'augmenter la transpiration et la ventilation. La sueur, en refroidissant sur la peau, nous rafraîchit
Le lait ne fait pas grossir
FAUX : Bien que liquide, le lait est un aliment. Sa consommation ne doit donc pas être excessive
Boire de l'eau fait maigrir
FAUX : L'eau n'a aucune influence sur notre poids ; elle ne fait ni grossir, ni maigrir. En revanche, il est souhaitable d'en boire entre 1L et 1,5L chaque jour, notamment dans le cadre d'un régime amaigrissant, afin d'aider l'organisme à drainer les déchets du métabolisme
Boire du café fait maigrir
VRAI : une à 2 tasses de café avant une séance de sport d'endurance amènent le corps à bruler davantage de graisses